Den Inhalt vun dëser Säit ass net op Lëtzebuergesch verfügbar L’auditeur ne peut plus se contenter d’exploiter ces outils, il doit en comprendre les limites et les risques pour les intégrer efficacement dans sa pratique. Les nouvelles normes d’audit interne (2024) insistent sur la nécessité d’une approche équilibrée: tirer parti des nouvelles technologies tout en restant vigilant sur leurs implications. La pensée critique, un atout face aux limites de l'IA Si l'IA fournit des analyses détaillées, elle ne remplace pas (à ce jour) le jugement humain. La pensée critique permet d'interpréter les résultats fournis, d'évaluer leur pertinence et d'en tirer des conclusions adaptées au contexte. Elle repose sur la capacité à remettre en question les informations, à détecter les biais et à anticiper les conséquences stratégiques. Son développement passe par une curiosité, un apprentissage continu et une collaboration interdisciplinaire. L'exemple des transactions atypiques illustre cette complémentarité: l'IA détecte un écart, mais c'est l'auditeur qui en détermine la signification réelle. Le mind mapping pour structurer l'analyse et la communication Face à la complexité croissante des informations, le mind mapping, quant à lui, permet de structurer la réflexion et d'organiser les données de manière claire et logique. Cet outil visuel aide à structurer l'approche par les risques, à identifier les interactions entre les éléments d'un audit et à faciliter la restitution des résultats. Associé à l'IA et à la pensée critique, il optimise la planification, l'exécution et la restitution des missions d'audit. En s'appuyant sur ces trois leviers – IA, pensée critique et mind mapping –, l'auditeur de demain pourra mieux appréhender les enjeux, affiner ses analyses et renforcer son rôle stratégique au sein des organisations. Lire l'article complet de Béatrice Bon-Michel sur le site de l'Afges.
