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Nouveau doyen à la faculté des sciences humaines et sociales

04.03.2023

Robert Harmsen, professeur en sciences politiques à l'Université, a été nommé pour une période de cinq ans au poste de doyen de la Faculté des Sciences Humaines, des Sciences de l’Éducation et des Sciences Sociales​. Il succède au Prof. Georg Mein, qui a été à la tête de la Faculté pendant dix ans.

Le Prof. Harmsen, dont les recherches abordent les droits de l'homme, la gouvernance européenne et les politiques publiques, a précédemment dirigé le Département sciences sociales de la Faculté. Il fût directeur d'études du Master en gouvernance européenne et est actuellement titulaire de la chaire UNESCO des droits de l'homme.

Nous avons posé trois questions au nouveau doyen.

Quelle est votre vision pour la Faculté?

La Faculté a développé des fondations solides dans l'enseignement et la recherche dans ses principaux domaines – les sciences humaines et sociales, l’éducation. Des activités à la fois reconnues à l'échelle internationale et pertinentes au niveau national, que nous continuerons à développer au cours des prochaines années.

Je souhaite particulièrement, au cours de mon mandat, accroître la visibilité internationale de notre recherche et notre statut dans divers réseaux internationaux. Bénéficiant de notre excellente position dans plusieurs domaines ainsi que de la connectivité internationale au Luxembourg, je pense que nous pouvons assumer un rôle plus important dans le paysage de la recherche internationale.

La Faculté joue également un rôle particulier dans la société nationale – à travers la formation de professionnels de l'éducation et du travail social, la publication de rapports de recherche nationaux, le conseil en matière de politique publique, la recherche et l’enseignement en l’histoire, la culture et la langue nationales. C'est un rôle sociétal essentiel que nous continuerons à développer avec nos partenaires nationaux.

À cet égard il faut considérer la place singulière qu'occupent les sciences humaines et sociales face aux grands défis contemporains. Pensez par exemple à la transformation numérique. Une réflexion critique sur les finalités sociales de la technologie s’impose, afin de ne pas être guidés uniquement par les avancées technologiques ou les effets commerciaux de celle-ci. De plus, nos sociétés de plus en plus multiculturelles et diversifiées exigent de pouvoir cultiver la compréhension empathique d’autrui, une notion qui est au cœur de bon nombre de nos disciplines.

Quelles seront vos priorités dans les années à venir?

L'éducation continuera de jouer un rôle central en tant que domaine prioritaire dans notre Faculté. Nous lancerons quatre nouveaux programmes d'études au cours des deux prochaines années - le "Bachelor en formation pédagogique" est prévue pour cette année et trois programmes de master en éducation sont prévus pour 2024, ainsi qu'une expansion majeure de la formation existante "Bachelor en sciences de l'éducation". Grâce à ses développements, notre Faculté a le privilège de jouer un rôle crucial pour répondre à la demande croissante de professionnels de l'enseignement national.

Plus largement, la Faculté développera davantage ses contributions aux principales priorités nationales de recherche. Des initiatives majeures sont actuellement mises en place dans les domaines de la durabilité et des facteurs sociaux dans la santé. Le "Centre for the Ethics of Digitalisation", développé par mon prédécesseur, le Prof. Georg Mein, prendra forme au cours des prochaines années et, j'en suis certain, assumera sa place en tant que centre de recherche international de référence ainsi qu'en tant qu'acteur important dans les débats politiques.

Vous êtes originaire du Canada et vous êtes arrivé au Luxembourg depuis l'Irlande du Nord. Qu'est-ce que ça fait de vivre ici 15 ans?

Je vis à Luxembourg depuis ma nomination à l'Université en 2008. Je me sens maintenant très bien enraciné ici et j'ai particulièrement apprécié l'opportunité, à travers la Chaire UNESCO, de m'impliquer dans de nombreuses organisations de la société civile. Cela m'a permis d'organiser et de participer à divers événements traitant de sujets d'actualité, dont un projet en cours sur la construction communautaire au Luxembourg.


Responsibility for the content of this article lies solely with its author - Université du Luxembourg